ANGELIKA MARKUL
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LA CHAMBRE ROUGE, 3’15, 2002
Le corps poussé à l’excès lors de visions fantasmatiques, entre le rêve et le cauchemar, entre le dégoût et la séduction.
A body pushed to its extreme in a fantastical vision somewhere between a dream and a nightmare, a disgust and the seduction.

LES TOC AUX LEGUMES, 3’35, 2004
Que font les femmes en cuisine ? Elles préparent des soupes avec les couilles de leurs hommes, une petite vengeance symbolique qui met en appétit.
What do women do in the kitchen? They make soups with the balls of their men: a small symbolic vengeance which gives an appetite.

REGINA, 3’, 2005
Est un film sur la beauté d’un vol d’oiseaux, sur le soleil levant, sur la douceur d’un bain chaud parfumé et d’un joli visage qui s’aperçoit.
Seulement au-delà du miroir, derrière les belles façades, c’est la mort qui rode, l’angoisse qui se traîne lentement au quotidien.
Une inquiétude sans faille en plein cœur du bonheur, das unheilmliche.
Regina is a film about the beauty of birds flying, about the sun rising, about the gentleness of a scented hot bath and about a girl who catches the reflection of her pretty face.
Only on the other side of the mirror, behind the beautiful fronts, the death wanders around, the anguish slowly penetrates the everyday life.
A ceaseless anxiety in the heart of happiness, das unheilmliche.


HUDSON, 8’ 25, 2005
Elle se traîne comme une bête traquée, un animal soumis, se cache, réapparaît en icône blonde, une chienne.
Les choses sont invariables, inquiétantes, elles servent la terreur, l’attente de la terreur, le besoin de la terreur.
Chacun retrouve dans ce film ce qu’il désire y voir, c’est une évocation picturale et violente, un cri sourd.
She crawls like a hunted beast, a submissive animal, she hides herself, then reappears as a blond icon, a dog.
Things are invariables, frightening, they serve the terror, the expectation of the terror, the need of the terror.
Each one will find in this film what he wants to see in it, it’s a visual and violent representation of a voiceless scream.


FEMME TORTUE, 3’41, 2005
Les bords de mers idylliques révèlent bien des surprises. La femme tortue se traîne au pied de ses maîtres, mais le robinet n’a de cesse de la gonfler.
De la réversibilité de l’image, au final, c’est la réalisatrice qui tire les ficelles et tout le monde le sait bien : les tortues sont immortelles.
Idyllic seasides reveal many surprises. The Turtle Woman crawls around the feet of her master, whereas the bathroom faucet inflates her incessantly.
Finally, the image is reversible, it is the artist who pulls the stings, moreover, everybody knows: turtles are immortal.


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