ERIC VALETTE
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LOVE TRAIN III, 3’33, 2002
ROMANCE 3, 6’30, 2004 (Musique originale de Gonzague de Bretagne)
Quelques images volées d'adolescents du quartier de Belleville à Paris, où des corps se frôlent, se frottent et se frappent, dans une tension musicale sexuelle et lascive.
À une prise de vue semblable à la vidéosurveillance policière s'ajoutent des techniques proches du reportage télévisé : "floutage", ralentis, grands objectifs.
Mais le résultat devient ici expressif plutôt que descriptif, avec des couleurs saturées et une chorégraphie complexe, la sensualité se mêle à la violence, dans une séquence ensoleillée à la fois décontextualisée et hyper-réaliste.
Secretly captured images of young people of Belleville in Paris, where the bodies brush against one another, pushing each other in a lascivious tension and musical rhythm.
If the original footage makes us think of police surveillance cameras, the subsequent treatment of images is closer to television reports.
The result is rather expressive than descriptive, color distortion and a complex choreography due to slow-motion and real-time footage contributing to bringing out the sensuality and violence of the situation.


BE MY BABE, 3'54, 2006
Des mômes qui jouent, se battent, s’insultent crûment et plus loin un grand-père et sa petite fille. Il lui raconte la séquence d’un film qu’il a aimé.
Des scènes de rues, la vie quotidienne, comme au cinéma, saturée de lumière.
Kids playing, fighting, insulting each other. A bit farther, a grandfather and his granddaughter.
He tells her about a scene from a film which he liked. Street scenes, everyday life, like in the movies, saturated by light.


ACROSS I, 3’ 23, 2006 / ACROSS II, 3’ 18, 2006 / ACROSS VI & VII, 7', 2007
Font partie d’une série de plusieurs films réalisés de la fenêtre de l’atelier de l’artiste, près d’un cimetière en banlieue.
Plusieurs codes sont utilisés et la caméra de surveillance fréquente la dramaturgie classique de certains westerns. La population locale apparaît et disparaît dans une image surexposée.
Across is a series of films made from the window of the artist’s studio, near a suburban cemetery.
Several codes are used and a surveillance camera recalls classic narrative devices of some westerns. The people enter and go out of the frame full of light.