HABITS DE PARADE (extraits n°1, 2 et 3), 1' chaque, 2002
ICH, 6'14, 2003
Un corset de dos en cuir relie par 3 tuyaux (boyaux ?) une femme au sol d’un espace clos. Cet espace sombre et rouge devient une boite, un théâtre pour un étrange rite de passage.
Gesticuler, tirer sur les liens, tenter de fuir semble sans effet; la danseuse comme un insecte se débat jusqu’à l’épuisement, l’acceptation de son état.
Car pour aller plus loin, peut-être qu’il n’est pas besoin de sortir...

A woman is bound to the floor of a closed space by three long leather cords. This dark and reddish space becomes the scene for a strange ritual:
the dancer pulls on the cords, tries and free herself, in vain. Like an insect, she struggles until she drops with exhaustion and accepts her state.
For it is possible that, in order to move forward, one doesn’t necessarily need to leave…

EN ROUTE !, 6', 2004 (Musique originale : Jean- Michel Thiriet)
Des fords mustang arrivent en troupeau, et la promenade bucolique se mue en rêve bizarre. Peu à peu les voitures envahissent l’espace…
Tentacules et prothèses se greffent sur le corps des conducteurs pour créer d’étranges liens entre l’homme et l’automobile, en une chorégraphie organique et mécanique.

Ford mustangs are coming in herd, and the bucolic ride is turning into a strange dream. Cars are swarming the space…
Tentacles and prosthesis are grafting on the driver’s body, in order to create links between man and the car in an organic and mechanical choregraphy.

KINKY, 2’ 36, 2007
Sur un rythme fort, le film trace les prolongements de l’homme à la voiture, qui elle-même se ramifie en plantes et fleurs colorées qui enlacent l’homme.
Ce sont des tropismes qui traversent les êtres et les choses, un animisme en forme d’arc-en-ciel.

In a frantic rhythm, the film depicts the extension of man through the car, which ramifies into plants and colored flowers and enlace the man.
These are tropisms which run across human beings or things, an animism in the shape of a rainbow.

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